En 2024, 24% des actifs français estiment qu’ils ne finiront pas l’année dans la même entreprise*. Lorsque la rétention des collaborateurs est un défi permanent, une démarche Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT) se révèle stratégique. En répondant aux besoins, en restant à l’écoute des collaborateurs et en favorisant la cooptation, vous œuvrez avec des personnes motivées, efficaces et enthousiastes.
Pour démarrer votre démarche QVCT, utilisez une méthode qui a fait ses preuves : la communication.
Inutile de lire des essais de management ! Si vous voulez que vos collaborateurs soient plus heureux de travailler, il faut s’adresser à eux pour récolter leurs idées. Dans ce cadre, le meilleur levier reste le questionnaire puisqu’il incarne la première marque d’intérêt que vous portez à vos salariés.
Nos DRH à temps partagé vous dévoilent leurs astuces pour réaliser une enquête de bien-être au travail efficace et maximiser les chances d’obtenir des réponses.
Que doit-on inclure dans un bon questionnaire QVCT ?
Un diagnostic QVCT sur le bien-être des collaborateurs ne s’improvise pas. Si vous voulez obtenir des réponses tangibles et exhaustives, utilisez quelques leviers clés. Nos expériences nous prouvent que des incontournables sont à inclure :
- S’adresser à tout le monde, y compris aux nouveaux arrivants, pour obtenir une vision globale de l’ambiance et des attentes au sein de l’entreprise ;
- Alterner les notations (de 1 à 10) et les champs de commentaires pour vous appuyer sur des ressources quantitatives et qualitatives précieuses ;
- Adapter le ton au langage de l’entreprise pour encourager des réponses sincères et pertinentes ;
- Poser des questions à la fois larges et très précises afin d’obtenir une image complète du bien-être au travail ;
- Creuser un peu le passif pour comprendre depuis quand certains points sont soulevés et savoir s’ils ont été traités de manière adéquate ou non ;
- Prendre en compte les divers postes de travail pour couvrir toutes les conditions de travail ;
- Ne pas écarter les points clés d’une expérience collaborateur tels que la rémunération et les perspectives de carrière ;
- Inclure la quête de sens en demandant pourquoi les employés sont là, s’ils voient un intérêt personnel à leur travail et s’ils sont fiers de faire partie de l’entreprise ;
- Prendre en compte l’état d’esprit du répondant. Un collaborateur fâché avec son entreprise ne répondra pas de la même manière qu’une collaboratrice qui vient de décrocher un contrat.
Comment maximiser le taux de réponse ?
Un questionnaire bien construit n’est utile que si les collaborateurs se l’approprient. Pour obtenir le plus de réponses possibles et travailler depuis un document exploitable, nous vous livrons quelques astuces :
- Créer une campagne de diffusion pour informer tout le monde des objectifs, de la timeline et du suivi du questionnaire ;
- Encourager les managers à s’emparer du sujet et à motiver leurs équipes à répondre ;
- Utiliser des outils attrayants comme Typeform ou Google Forms pour rendre le questionnaire plus accessible et engageant.
L'impact de la culture d'entreprise
Nous l’avons vu plusieurs fois, une campagne bien menée n’explique pas à elle seule un taux de réponse élevé. Une adoption massive du questionnaire est plus probable dans une société qui nourrit déjà une culture de bien-être au travail. Si toutes vos actions sont cohérentes et vont dans le sens d’une meilleure relation au travail, vos collaborateurs répondront avec plus d’enthousiasme.
Une politique QVCT présente des avantages, mais elle vous oblige à accepter d'entendre toutes les opinions, même les plus critiques. Soyez prêts à entendre ce que vos collègues et collaborateurs ont à dire, même si cela vous semble injustifié ou farfelu.
Enfin, rassurez-vous, la démarche QVCT n’est pas réservée aux grandes entreprises. Toute société, quelle que soit sa taille, peut mettre en place une enquête de bien-être au travail. Nos DRH à temps partagé peuvent d’ailleurs vous accompagner dans ce process afin de tirer le maximum d’une démarche longue et engageante.
* Source : enquête du Boston Consulting Group à retrouver ici